/

Fin de carrière : réussir la transmission de son cabinet

croix-medium

Dans le cadre d’un départ en retraite ou d’un changement de métier en cours de vie professionnelle, il est important d’anticiper cette cessation
d’activité d’expertise comptable et d’assurer la transmission de son cabinet dans les meilleures conditions. Voici quelques conseils pour faciliter cette passation.

Pour le cédant :
  • Préparer le dossier de présentation du cabinet et l’élaboration d’un tableau d’analyse client.
  • Mettre en avant les éléments de valorisation du cabinet : l’emplacement, la clientèle, l’équipe, l’organisation interne, les outils de production et l’avancée dans la transition digitale.
  • Proposer un prix cohérent en lien avec la valeur négociée et éventuellement avec une décote proposée par le repreneur avec des conditions suspensives.
  • Faire attention aux clauses de révision pour ne pas accepter celles trop absolues.
  • Convenir d’un temps de réflexion avec l’acquéreur avant de s’engager.
  • Proposer un accompagnement du repreneur avec un certain délai et des modalités de rémunération pendant la passation.
Pour le repreneur
  • Prendre le temps de réaliser un audit du cabinet pour éviter les surprises et sécuriser son projet : recenser les lettres de mission pour vérifier la fidélité et la rentabilité de la clientèle, regarder le portefeuille cédé et la qualité du travail réalisé, comprendre le mode de facturation et d’encaissement des honoraires, rencontrer les collaborateurs et analyser l’environnement social du cabinet (dispositions sociales, contrats de travail, compétences, etc.), évoquer la reprise des locaux, des équipements et des archives.
  • Convenir avec le cédant des conditions de son accompagnement et de la durée de celui-ci pendant la période de transition.
  • Définir votre offre en rédigeant une lettre d’intention qui rappelle précisément les conditions et engagements des deux parties, les modalités de l’éventuel accompagnement du cédant ainsi que les garanties et conditions suspensives.
Céder à quel prix ?

Le prix prend en compte le chiffre d’affaires, mais également l’EBE (excédent brut d’exploitation). Après cette période d’échanges et de communication en toute transparence, les deux parties s’engagent dans la négociation de la cession et signent le contrat de cession de clientèle. Il est recommandé de prévoir le mode de résolution des litiges le mieux adapté et la saisine de l’Ordre en cas d’inexécution des conditions du contrat. Une fois la cession finalisée, les parties doivent en informer le conseil régional de l’Ordre et lui transmettre les éléments juridiques permettant la mise à jour des dossiers des professionnels concernés. Il conviendra, dans les meilleurs délais, de refaire les lettres de mission et les faire signer à l’ensemble du portefeuille. A minima, transmettre un avenant et établir les nouvelles lettres de mission au fur et à mesure.

Retrouvez les informations sur le site de l’Ordre, partie privée tableau, cession de clientèle en cliquant ici.