Le full service, on en parle depuis près d’une décennie. Il peut prendre plusieurs formes et être traduit de différentes manières, mais son objectif reste le même : offrir aux clients une prestation la plus globale possible afin de les décharger pour qu’ils puissent se concentrer sur leur activité.
« Et cette pratique risque de prendre une toute nouvelle dimension avec l’arrivée de la facturation électronique », assure Éric Ferdjallah-Chérel, directeur de la stratégie métiers et du département des études métiers au Conseil national de l’Ordre des experts-comptables. « Demain, la facture électronique permettra d’aller plus loin dans le full service et de s’établir plus sereinement sur la gestion de trésorerie d’entreprise.
La nouvelle organisation du cabinet, le temps récupéré et les informations rendues facilement disponibles par la facture électronique permettront de proposer de nouvelles missions », explique-t-il. Mandat de facturation, gestion des paiements et de leur délai, recouvrement de créances, crédit management, RSE, cybersécurité, coaching, domiciliation…
Le full service n’a pas de limites. « Les clients sont en attente de missions que pourraient proposer les experts-comptables et qui rentreraient dans le full service, tandis que les confrères souhaitent développer de nouvelles missions. Tout est favorable a priori pour se mobiliser sur ce chantier. »