Étape incontournable, le stage représente bien plus qu’une simple formalité et revêt de multiples enjeux. Pour garantir son bon déroulement, chaque stagiaire se voit épauler par un contrôleur adjoint dès son inscription. Ce référent joue alors un rôle central, comme en témoigne Aurélie Fayet, présidente du comité régional du stage, engagée dans cette mission depuis un an. « Notre devoir est de veiller au respect des obligations du stagiaire dans les délais impartis, sans pour autant le materner. Il faut conserver une certaine posture professionnelle. Cela implique de relire, corriger si nécessaire, puis valider les documents reçus », explique-t-elle. Concrètement, le contrôleur adjoint traite la fiche d’activité et la fiche de suivi des formations, auxquelles s’ajoutent, dès la deuxième année, les rapports semestriels. Mais au-delà des aspects administratifs, il joue aussi un rôle de soutien et d’écoute : « Nous sommes un interlocuteur neutre à qui le stagiaire peut confier ses interrogations ou ses difficultés en cabinet. »
Une mission indispensable et peu chronophage.
Contrairement aux idées reçues, cette mission n’est pas chronophage, mais reste indispensable pour la profession. « Sans contrôleur adjoint, les stagiaires ne peuvent pas remplir toutes leurs obligations ni valider leur stage », insiste Aurélie Fayet. Pour répondre à cet enjeu, l’Ordre invite ainsi l’ensemble de ses 2 668 inscrits à s’engager puisqu’aujourd’hui, seuls 217 contrôleurs adjoints accompagnent les 1 002 stagiaires DEC. « Nous faisons face à un réel déficit, alerte Amélie Panier, contrôleuse principale de stage. En l’absence de contrôleur adjoint, les stagiaires nous sont alors attribués en dernier recours. Or, avec une centaine de stagiaires à suivre, il devient très difficile d’assurer un accompagnement personnalisé et de qualité. »
